La pêche industrielle mène une véritable guerre pour capturer les stocks de poissons. Comment reconnaître la pêche industrielle?
L214 dévoile ce mercredi 23 février une nouvelle enquête sur le chalutage de fond. Les images, filmées par l’association Soko Tierschutz, dévoilent une pratique de la pêche industrielle, fermement condamnée par l’association de défense animale. Elles ont également suscité l’indignation de Lynne Sneddon, experte internationale de la biologie des animaux aquatiques. L’enquête a été tournée à bord de chalutiers français et britanniques pêchant dans la Manche, en novembre 2021. Elle intervient dans la cadre de l’ouverture du Salon de l’Agriculture et de l’élection présidentielle 2022. L214 demande aux candidats de s’engager à interdire la pêche industrielle et la pêche au chalut de fond.
L’anguille est un poisson incontournable de la gastronomie japonaise, aujourd’hui considéré comme une espèce menacée. Sa raréfaction fait grimper les prix et attise la convoitise des trafiquants.
Une nouvelle étude parue dans la revue Nature pointe le le déclin préoccupant des populations de requins et de raies océaniques depuis 50 ans, essentiellement du fait de la surpêche.
La 4e édition du One Planet Summit a vu le lancement de la Coalition de la Haute Ambition pour la Nature et les Peuples. Portée par le Costa Rica, la France et le Royaume-Uni, elle compte à présent plus de 50 États engagés. Objectif : protéger « au moins 30% des terres et des océans » d’ici 2030.
Plébiscitée par plus d’un million de Français chaque année, la pêche est l’une des activités phares de l’été. Cependant, afin que ce moment passé au fil de l’eau reste respectueux de l’environnement, il y a quelques règles à ne pas enfreindre. Voici six points pour tout savoir sur la pêche, avant d’aller titiller le rouget.
La Journée mondiale de l’océan, met l’accent sur la pollution aux déchets plastiques. En plus des interdictions des objets en plastique à usage unique, cessons de soutenir l’industrie meurtrière de la pêche pour mettre fin aux massacres des filets de pêche. Une tribune de PETA France pour Natura Sciences.
Il existe de nombreuses techniques de pêche variant en fonction des espèces ciblées. Chaluts, palangres, ou encore « senne », présentons succinctement trois techniques. Les pêcheries actuelles apparaissent alors comme une véritable industrie en guerre contre les océans.
Les pratiques liées à la pêche préoccupent largement les Français. La marque bio Phare d’Eckmühl répond à cette attente en expliquant en toute transparence sa technique artisanale de pêche de sardines à la bolinche.
Sous prétexte qu’ils fréquentent les profondeurs marines, qu’ils demeurent hors de notre vue et qu’ils ne poussent pas de cris, la souffrance des poissons et des autres animaux marins est invisibilisée. Aujourd’hui, reconnaissons cette souffrance et engageons-nous à y mettre fin. Une tribune de Peta France pour Natura-sciences.com.
La marque bio Phare d’Eckmühl et Tara Expéditions s’associent afin de sensibiliser le grand public aux impacts du réchauffement climatique sur les océans et la pêche. Lumière sur ce partenariat plein de bonnes idées.
Natura-sciences est partenaire de la semaine de la Pêche responsable, organisée par MSC et ASC, en partenariat avec l’Institut océanographique. Du 19 au 25 février, l’objectif est de sensibiliser les citoyens à l’importance d’une pêche durable et d’une aquaculture responsable pour la préservation des océans.
En 2017, 12% des captures de poissons sauvages dans le monde proviennent de pêcheries durables certifiées MSC. La portée du programme se décuple : c’est deux fois plus qu’en 2010. Objectif : atteindre 20% en 2020!
C’est la journée mondiale des océans ce 8 juin! A cette occasion, PETA rappelle pour Natura-sciences que nos choix alimentaires quotidiens influencent la santé de ces écosystèmes marins. Ils sont pourtant d’une importance primordiale pour notre planète!
Pour comprendre pourquoi et comment consommer écologique ou autrement, le livre « Consommez écologique – Faits et gestes » sera votre guide ! Il paraît demain dans toutes les bonnes librairies. Ce livre fait le tour des grands enjeux environnementaux et explique avant toutes choses les faits qui doivent nous pousser à vivre de façon plus écologique.
Greenpeace veut mettre fin aux pratiques de pêche les plus industrielles. Depuis Septembre, l’ONG environnementale a dans le collimateur la marque Petit Navire et ses Dispositifs Concentrateurs de Poissons (DCP) dans le cadre de la campagne « Que cache votre boîte de thon? ». Ce combat monte d’un cran aujourd’hui avec la mise en ligne d’images transmises par l’entourage de pêcheurs choqués par ces pratiques.
Fin septembre, Greenpeace dévoilait son étude « Que cache votre boîte de thon? », dans laquelle l’ONG classait les 10 plus grandes marques françaises de boîtes de thon, selon leur technique de pêche, l’espèce pêchée et la traçabilité de leurs approvisionnements. Aujourd’hui, Greenpeace dénonce le manque de traçabilité de Petit Navire et son recours aux dispositifs concentrateurs de poissons.
Dans sa nouvelle étude « Que cache votre boîte de thon? », Greenpeace vient de classer les 10 plus grandes marques françaises de boîtes de thon, selon leur technique de pêche, l’espèce pêchée et la traçabilité de leurs approvisionnements. Soutenir la pêche industrielle destructive ou des méthodes plus sélectives? Le choix vous appartient lors de vos achats !
Gilles Bœuf, Président du Muséum National d’Histoire Naturelle, a reçu des mains du Prince Albert II de Monaco la Grande Médaille Albert 1er récompensant l’ensemble de sa carrière scientifique dans le domaine de l’océanographie. A cette occasion, Gilles Bœuf a identifié cinq menaces majeures sur l’état de santé des océans.
Des arêtes dans nos assiettes est une enquête de Jean-Pascal Bublex et Mathieu Sarfati sur la filière du poisson aux Etats-Unis et en France, où les fraudes à l’étiquetage sont monnaie courante.
Dans le cadre de la 16ème Conférence des Parties (CoP16), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) a décidé d’inscrire trois espèces de requins-marteaux (halicorne, grand et lisse), le requin océanique à pointe blanche (ou requin longimane) et le requin-taupe commun en Annexe II de la Cites.
Narré par un Yann-Arthus Bertrand, porte-parole d’une humanité décadente, Planète Océan est une invitation au respect des océans. Car l’Homme est le prédateur de tous les super-prédateurs marins ! D’un simple coup de filet, il emprisonne des milliers de poissons ; d’un coup de couteau, il coupe des ailerons de requins.
2,5 millions de personnes pratiquent la pêche de loisir en France. En mer, sous-marine, à pied sur le littoral ou du bord du rivage, plusieurs milliers de tonnes de poissons, coquillages et crustacés sont prélevés chaque année par les plaisanciers. Cette pêche interagit avec la ressource et les milieux littoraux et aquatiques. Un site dédié du Ministère de l’Ecologie a vu le jour le 1er juillet 2012 pour que ces pêcheurs déclarent leurs prises et pour qu’ils s’engagent dans une pêche responsable et durable.
The End of the Line, L’océan en voie d’épuisement est un documentaire clair et complet qui résume parfaitement la problématique de la surpêche. Effondrement des stocks, surcapacité de la flotte mondiale, destruction des fonds marins, non respect des quotas, perturbation des écosystèmes par effet domino, trop faible étendue des réserves marines, millions de tonnes de prises accessoires rejetées à l’eau mortes, menaces pesant sur les pêcheurs traditionnels qui ne peuvent pas concurrencer, rien n’est passé sous silence.
La consommation moyenne mondiale de poisson par habitant dans le monde s’élève à environ17 kg par an. Ce chiffre a plus que doublé depuis 1950. En France, on consomme le double de cette moyenne. Avec 34 kg de produits aquatiques mangés par an et par habitant (24 kg de poissons et 10 kg de fruits de mer), la consommation française est en hausse constante depuis quelques années.
En bio, l’alimentation des espèces carnivores est composée de farines et d’huiles fabriquées à partir de petits poissons issus de l’aquaculture biologique, de petits poissons qui viennent de pêcheries durables respectant des quotas de pêche, de « chutes » de poissons destinée à l’alimentation humaine ou de prises « accessoires ». Ces petits poissons sont appelés « poissons fourrage ». Il s’agit en réalité de sardines, anchois, anchovetta ou merlan bleue.
La pêche intensive vide les océans et va chercher les poissons dans les profondeurs de plus en plus reculées. Selon la FAO, 20 % des stocks mondiaux sont surexploités et 8 % sont épuisés. 52 % connaissent un niveau d’exploitation proche du maximum soutenable, les 20 % des réserves restantes étant exploitées en dessous de leur potentiel. Si rien n’est fait, la plupart des espèces aujourd’hui consommées dans le monde auront disparu au milieu du siècle.
Le requin baleine, ou mola mola, se retrouve souvent sur les marchés asiatique. Ou plutôt sa chaire, ses ailerons et d’autres morceaux ! Un aileron peut valoir près de 10 000 €.
Le poisson lune, autrement appelé la môle (Mola mola) est membre de l’ordre des Tetraodontiformes. Sa viande, interdite à la vente dans l’Union européenne, est consommée dans certains pays et est particulièrement appréciée à Taïwan et au Japon.