Journée mondiale de grève de la jeunesse pour le climat ce vendredi 25 mars 2022. À l’appel de Greta Thunberg et du mouvement international Fridays For Future, les jeunes sont en grève à Paris et dans le monde entier pour l’écologie et la justice sociale.
À l’appel du mouvement Fridays for Future, la jeunesse du monde entier se mobilise à nouveau pour le climat. Des marches et des manifestations sont organisées dans le monde entier, entre ce vendredi 25 mars et ce samedi 26 mars. À Paris les jeunes se sont réunis devant le Panthéon avant d’entamer leur marche dans les rues de la Capitale. Le tout pour alerter sur le péril climatique.
La jeunesse mobilisée
Dans la foule, une majorité de jeunes. Des adolescents et adolescentes protestent sous le soleil pour l’écologie et la justice sociale. Louise est venue avec deux amies de son lycée. « C’est important pour nous d’être ici. Nous sommes jeunes mais ce n’est pas pour ça que nous n’avons pas de conscience climatique », assure-t-elle. La manifestante pointe du doigt sa pancarte sur laquelle on peut lire : « Phoque le réchauffement climatique ». « C’est toute la planète qui est en danger, les animaux, les humains, tous les êtres vivants », explique-t-elle.
Devant le Panthéon, des militants et militantes montent une sorte d’attraction. Grâce à un baril d’essence géant placé à l’horizontal et percé de deux fentes, les jeunes peuvent observer une vidéo de rivières polluées par des bidons abandonnés. « Je ne veux pas que mon âge me serve d’excuse devant mes enfants dans quelques années », explique Pauline, qui vient voir cette vidéo. « Je suis ici pour faire entendre ma voix », martèle-t-elle. Elle ajoute : « il est temps d’agir et vite ».
Un message aux candidats à la présidentielle
« Nous sommes à quelques semaines de l’élection présidentielle« , rappelle Stacy Algrain, militante et fondatrice de « Penser L’après ». « Nous sommes là pour dire aux candidats que ne pas parler de climat est une grosse erreur », lâche-t-elle.
« Les candidats se réveillent petit à petit. Les programmes prennent davantage en compte l’écologie. Mais cela reste encore trop en surface », regrette Marion, une manifestante. « Cette année, plus que jamais, notamment avec la menace nucléaire qui pèse sur nos têtes à cause de la guerre ukrainienne, mon vote à l’élection présidentielle sera basé sur l’écologie. Pour la planète », explique-t-elle.