Onze ONG reprochent au groupe Casino de vendre des produits issus de la déforestation au Brésil, entravant les territoires de peuples autochtones. L'enseigne assure faire partie "sans conteste des entreprises du secteur les plus avancées sur la lutte contre la déforestation". Mais l'ouverture de ce contentieux sonne comme une mise en garde pour les entreprises françaises impliquées dans des problématiques similaires.

13H30, tribunal judiciaire de Paris. L'audience pour déterminer le calendrier du procès à venir vient à peine de commencer. Sur le parvis, des militants commencent à répandre sur le sol des morceaux de bois, semblables à des morceaux de tronc d'arbre. Sur certains d'entre eux, des empreintes rouges, pour rappeler le sang des victimes de la déforestation. Si le message commence à s'éclaircir, des banderoles viennent s'ajouter au décor. "Ecocide = génocide"; "Urgence pour les peuples autochtones", peut-on lire devant le tribunal.

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