Plus d’une centaine d’éleveurs se sont réunis ce vendredi 11 février au matin devant le siège social de Carrefour à Massy (91). Ils et elles réclament une revalorisation du prix de l’œuf afin de compenser une hausse des coûts de production. Ce qu’impose la loi Egalim II, votée le 18 octobre 2021.
"Quand Carrefour refuse de revaloriser le prix de l’œuf, c’est toute la filière qui est impactée, de l’éleveur, au conditionneur, au transporteur". Postées devant le siège social de Carrefour à Massy (91) ce vendredi 11 février au matin, Christa et Patricia, éleveuses de poules pondeuses venues du Maine-et-Loire ne décolèrent pas. Un an après les mobilisations rennaises, à l’appel des fédérations régionales des syndicats d’exploitants agricoles (FRSEA) Bretagne et Pays-de-la-Loire, de la Confédération française de l’aviculture (CFA) et de l’Union des groupements de Producteurs de viande de Bretagne (UGPVB), les producteurs de la filière œuf continuent de réclamer une revalorisation du prix d’achat auprès de Carrefour.
"Un centime supplémentaire pour les œufs conventionnels et cinq centimes supplémentaires pour les œufs bio, détaille Patrick Hamon, éleveur breton. Les coûts de production augmentent, il faut que le prix d’achat des œufs suive". La loi Egalim II, votée le 18 octobre 2021 prévoit une indexation du prix de l’œuf sur les coûts de production dès 2022. "Nous dénonçons un non-respect total de cette loi", martèle Patrick Hamon. Carrefour se veut rassurant : "Nous avons d’ores et déjà trouvé des accords avec les petits producteurs qui représentent 70% de nos volumes sur nos marques de distributeur. Il nous reste à trouver un a...
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