La Fondation pour la recherche médicale débloque 9 millions d’euros pour financer des projets de recherche sur les perturbateurs endocriniens. Parmi les 19 initiatives financées, quatre portent sur les dangers pour la santé de l’enfant à naître. Fongicides, phtalates, ou autres substances chimiques, tous ces produits entraînent des conséquences sur le métabolisme dès la grossesse. Durant les prochaines années, certaines pathologies infantiles risquent même d’augmenter.

À première vue, tout ceci semble aussi simple qu’un jeu d’enfant. Pour votre santé, mangez cinq fruits et légumes par jour. Pratiquez une activité sportive, ne fumez pas et évitez de boire plus de sept verres d’alcool par semaine. Ces recommandations sanitaires sont si rabâchées à longueur de campagnes de sensibilisation et de spots publicitaires qu’elles en deviennent des poncifs. Pourtant, les pathologies liées à des facteurs environnementaux sont en constante augmentation.
Selon Santé publique France, les particules fines seraient chaque année à l’origine de 4,2 millions de décès dans le monde, dont 40.000 morts prématurées en France. L’organisme ajoute que ces substances provoqueraient également 18% des naissances avant terme dans le monde. De son côté, l’OMS indique que plus d’un quart des décès d’enfants de moins de cinq ans sont imputables à la pollution de l’environnement.
Composés chimiques et accouchements prématurés
En effet, l’exposition aux polluants en tous genres intervient dès le plus jeune âge dans la vie d’un individu. En réalité, dès sa conception. Les périodes conceptionnelles et gestationnelles sont des moments décisifs pour la santé de l’enfant avant même sa naissance. Afin d’en apprendre davantage sur les facteurs de risque, la Fondation pour la ...
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