Dans sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, Paris prévoit de créer des forêts urbaines. Les arbres en ville permettent de lutter contre les îlots de chaleur et atténuer les conséquences du réchauffement climatique. Mais d'un point de vue scientifique, la réimplantation doit répondre à certains critères pour être bénéfique.

De plus en plus de villes veulent planter des arbres pour se prémunir contre la hausse des températures. Début octobre, la maire de Paris Anne Hidalgo annonçait la création d’un "Plan arbres". La capitale veut ainsi faire face aux méfaits du réchauffement climatique. D’ici 2026, la municipalité ambitionne de replanter 170.000 arbres et d’ajouter 30 hectares d’espaces verts. "Développer la présence de l’arbre à Paris comme dans toutes les grandes villes est incontournable. Il permet notamment de rafraîchir les villes grâce à son ombre et à son évapotranspiration [la capacité à renvoyer de l’eau vers l’atmosphère, NDLR]", explique Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris en charge de la végétalisation de l’espace public.
Selon l’Office national des forêts (ONF), l’idée parisienne a du sens. Ce 8 décembre, à l’occasion de la journée mondiale du climat, l’ONF rappelait que les arbres font "partie de la solution pour lutter contre le changement climatique". Dans le même tem...
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