Au lendemain de la présidentielle, les partis de gauche ont formé une Nouvelle union populaire économique et sociale (NUPES). Lancée avec enthousiasme samedi 7 mai à Aubervilliers, elle dévoile peu à peu ses grandes lignes. Décryptage en attendant le programme complet.

L’image est historique. Samedi 7 mai à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), des militants, représentants et candidats de La France insoumise (LFI), d’Europe Ecologie-les Verts (EELV), du Parti socialiste (PS) et du Parti communiste (PCF) étaient réunis afin de présenter la Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), conclue en vue des législatives. Les cadres de cette alliance ont présenté les premiers points de leur programme, qu'ils dévoileront dans la semaine.
Comment cette alliance a-t-elle été conclue ? Quels sont les accords et désaccords des partis ? Quelle place pour l’écologie ? Nous faisons le point en cinq questions.
Comment l'accord de la NUPES a-t-il été conclu ?
Dès l’entre-deux-tours de l‘élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, candidat LFI arrivé en troisième position, a dévoilé son envie de réunir les gauches en vue d’un "troisième tour" : les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
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Difficile toutefois de concilier les divergences des cinq candidates et candidats de gauche à la présidentielle et de leur parti. De nombreuses discussions et négociations ont ainsi eu lieu entre le second tour et la semaine passée. C’est EELV qui a ouvert le bal des signatures d’accords dans la nuit du 1er au 2 mai. Le lendemain, c’était au tour du PCF de se rallier à l’union. Finalement, le 6 juin, le PS a rejoint l’accord salué comme "historique", par ses signataires.
Quel est le programme de la NUPES ?
Tour à tour samedi 7 mai, Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Julien Bayou (EELV) puis Jean-Luc Mélenchon se sont succédés à la tribune. Aux côtés de candidats NUPES aux législatives, ils ont dévoilé plusieurs points de leur programme, dont la publication serait imminente.
Les différents partis de gauche n’ont pas eu de mal à se mettre d’accord sur des ambitions peu ou prou contenues dans leurs programmes présidentiels respectifs. Retraite à 60 ans, augmentation du Smic à 1.400 euros, blocage des prix des biens de première nécessité, plus de moyen pour l’égalité femmes-hommes. Les candidats ont également annoncé vouloir se battre pour une allocation d’autonomie jeunesse, le rétablissement de l’impôt sur la fortune. Finalement, l’instauration d’une VIème République a également été évoquée.
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