Mardi 25 janvier, avant qu'il ne soit évincé du Rassemblement national, nous avions rencontré Nicolas Bay, alors porte-parole de Marine Le Pen afin qu'il nous présente le programme énergie-climat de la candidate à la présidentielle. Une ligne pro-nucléaire et anti-éolienne qui permettra, selon Marine Le Pen, de garantir l’indépendance énergétique de la France.
Mise à jour : Ce mardi 15 février, Marine Le Pen annonçait démettre Nicolas Bay de ses fonctions, l'accusant d'avoir transmis des communications internes du Rassemblement national au parti d'Eric Zemmour, que le cadre a rejoint ce mercredi 16 février. Notre entretien a eu lieu quelques jours avant ces évènements.
Un projet de moratoire sur l'éolien, le lancement de la construction de six EPR et la diminution de la T.V.A. sur le carburant à 5,5% figurent au programme de la candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle. Invité d'un atelier de l'association Equilibre des énergies, Nicolas Bay, alors porte-parole de Marine Le Pen, en a détaillé les modalités. Une ligne pro-nucléaire, anti-éolienne et souverainiste assumée.
Natura Sciences : Comment Marine le Pen compte-t-elle diminuer la dépendance de la France aux énergies fossiles ?
Nicolas Bay : Notre objectif est de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et nos émissions de gaz à effet de serre. Nous devons prévoir des étapes intermédiaires. Si nous voulons diminuer notre dépendance au pétrole, il faut basculer notre parc automobile domestique, du thermique vers l’électrique. Pour y parvenir, une des clefs est évidemment l’augmentation de notre capacité de production d’une électricité pas chère et décarbonée. Le nucléaire serait notre source principale d’énergie, complétée par un approvisionnement en gaz.
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