Selon le 7e rapport de la Commission Européenne sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les États membres de l’Union européenne, près de 11,5 millions d’animaux ont été tués dans les laboratoires européens en 2011. La France, avec près de 2,2 millions d’animaux tués en 2010 arrive en tête de ce palmarès macabre.
En Europe, la catégorie d’animaux la plus utilisée dans les laboratoires est constituée par les rongeurs et les lapins. Ils représentent 80% des individus. La répartition se fait ainsi : souris (60,9 %), rats (13,9 %), autres rongeurs (1,96 %) et lapins (3,12 %). On trouve ensuite les animaux à sang froid (reptiles, amphibiens et poissons). Soit près de 12,5 % des animaux utilisés. Après, viennent les oiseaux avec 5,9 %. Les chevaux, les ânes, les porcins, les caprins, les ovins et les bovins représentent quant à eux 1,2 %. Les carnivores (qui incluent les chiens et les chats) représentent 0,25 % de ce total. Enfin, les primates non humains constituent 0,05 % du total. Depuis 1999, aucun grand singe tels que les gorilles, les chimpanzés et les orangs-outans n’a été officiellement utilisé dans l’expérimentation animale en Europe.
En France, sur les 2,2 millions d’animaux utilisés à des fins scientifiques, on compte plus de 1,3 million de souris. On dénombre aussi près de 354 000 poissons, 253 000 rats, 126 000 lapins, 357 000 animaux à sang froid, 3 000 chiens, 569 chats et 1 810 primates non humains.
A quoi servent les animaux de laboratoire ?
Officiellement, les tests sur les animaux pour les cosmétiques sont interdits depuis 2009. Mais 90 animaux ont encore servi à tester des cosmétiques en 2011.
Plus de 60 % des 11,5 millions d’animaux utilisés en Europe en 2011 l’ont été à des fins de recherche et de développement. Dans les études de biologie fondamentale et dans les domaines de la médecine humaine, de la médecine vétérinaire et de la dentisterie. 14% de ces animaux ont été destinés à la production et au « contrôle qualité »de ces mêmes médecines. 8,75 % ont servi à des essais toxicologiques et autres évaluations de sécurité. Enfin, 9 % ont couvert un large éventail d’utilisations expérimentales. On citera pèle-mêle : la virologie, l’immunologie, la physiologie de l’interaction materno-fœtale dans la transgénèse des gènes de souris, les traitements oncologiques, la recherche et le développement pharmaceutiques, les essais d’associations de médicaments et la génétique.
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L’expérimentation animale est-elle vraiment utile?
Ces chiffres soulèvent à nouveau la question de la pertinence de l’expérimentation animale. De nombreux laboratoires utilisent déjà des méthodes alternatives. En effet, les résultats de l’expérimentation animale seraient difficilement transposables à l’Homme à cause des différences biologiques qui existent entre les différentes espèces.
De nouveaux tests seraient ainsi plus appropriés pour tester la toxicité de substances, selon l’association One Voice. « Cultures de cellules, de tissus, d’organes, recours à des micro-organismes, biologie moléculaire, études de tissus post-mortem, simulations sur ordinateur, études statistiques et épidémiologiques sur les populations, recherche clinique sur patients volontaires, dissection virtuelle ». Rappelons qu’en théorie, la directive européenne 2010/63/UE doit inciter dès que possible au développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale.
Une vidéo claire et non violente !
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
On ne peut fabriquer de la santé avec en amont des maltraitances, voire des tortures ! c’est incohérent ! et quand on pense que des chercheurs ont breveté le vivant, c’est dire la prétention humaine !
c ‘ est pourri, de faire subir des expériences sur les animaux !!! et alors pour les gens qui volent les animaux pour se remplir les poches je leur souhaite la mort ! c est dégueulasse