Après deux semaines de COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, le représentant européen Frans Timmermans a répondu positivement à l’attente des pays en développement d’ouvrir un fonds d’aide pour les dommages créés par le réchauffement climatique. Mais le premier brouillon de déclaration finale ne comprend aucun changement notable sur le sujet.

Les "pertes et dommages" constituent l'un des sujets les plus controversés du sommet en Égypte. Ils sont définis comme les conséquences irréversibles du changement climatique. Les États du Sud sont en effet les plus durement frappés par les impacts des ouragans, des sécheresses ou de la montée des eaux, alors qu’ils ont le moins contribué au réchauffement climatique. Les pays riches ont donc une dette à rembourser.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le représentant européen Frans Timmermans, a répondu positivement à l’attente des pays en développement d’ouvrir un fonds d’aide pour les dommages créés par le réchauffement climatique. Une annonce qui risque malheureusement de n'aboutir sur aucune avancée conséquente à l'issue de cette COP27.
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Encourageant mais totalement insuffisant
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