Un exercice de gestion de crise s’est tenu le lundi 20 juin pour simuler une alerte tsunami à l’aéroport Nice Côte d’Azur. Hasard du calendrier, le lendemain, l’Unesco mettait en garde contre la très forte probabilité d’un tsunami en Méditerranée dans les 30 prochaines années.

Ce lundi 20 juin, un exercice d'alerte tsunami s’est déroulé à l'aéroport de Nice Côte d'Azur. Situé au bord de la mer Méditerranée, cet aéroport est particulièrement menacé par le risque de tsunami. Cela s’est déjà produit en 1979. Des vagues avaient alors inondé l’aéroport, provoquant la mort de onze personnes.
Est-ce que cela pourrait arriver à nouveau ? "Le principe de base : là où il y a eu un tsunami, il y aura un tsunami à l’avenir", assure Vladimir Ryabinin, secrétaire exécutif de la Commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco (COI) à l’occasion d’une conférence de presse organisée le 21 juin au siège de l’Unesco à Paris.
Cela pourrait même arriver rapidement. "En Méditerranée, la probabilité d’avoir une vague d’un mètre, soit une vague catastrophique, dans les 30 prochaines années est très élevée", assure Vladimir Ryabinin. Les scientifiques pointent les côtes de la mer Égée, du Maghreb, de la Turquie, la Côté d’Azur et la région du Stromboli en Italie, comme les zones les plus à risque de tsunami en Méditerranée. Dans cette perspective, la France commence sérieusement à se préparer à cette éventualité.
Se préparer à un tsunami sur la Côte d'Azur
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