En nette progression selon le dernier rapport de l'Office des Nations unies contre les drogues et le crime, le trafic d'espèces sauvages pousse les ONG et leurs partenaires à revoir sans cesse leurs stratégies. La priorité est donnée à la collaboration entre entreprises, forces de l'ordre, populations locales gouvernements et consommateurs. Enquête sur un commerce qui ne cesse de se renouveler au sein même des plateformes numériques.

Ils parcourent parfois des milliers de kilomètres dans des conditions insalubres. Sur les sites marchands ou les réseaux sociaux, quelques clics suffisent pour acheter et transférer une espèce capturée à l’autre bout de la planète. Le trafic des espèces sauvages en ligne ne s’autorise aucune pause, quelle que soit la saison ou même la pandémie en cours. Au contraire, depuis quelques années, de nouvelles tendances apparaissent au sein de ce marché illégal.
Ce que l’on appelle les nouveaux animaux exotiques de compagnie séduisent les acheteurs. Parfois, ceux-ci ignorent que l'espèce relève d'un trafic criminel. En plus de ces nouveaux animaux, comme les reptiles ou les oiseaux, la circulation de l’ivoire, de peau de félins ou d’ailerons de requins se poursuit. Malgré le contrôle intransigeant des sites marchands, les trafiquants en ligne ne cessent d’opérer de nouvelles stratégies. Derrière les écrans, une vraie lutte est menée par les défenseurs de l’environnement.
Un trafic alimenté par un "phénomène de surenchère"
Le commerce d'espèces sauvages se hisse à la quatrième place mondiale des plus importants trafics. Se positionnant derriè...
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