Depuis hier et jusqu’à demain, Brest accueille le One Ocean Summit. Personnalités politiques, ONG, acteurs économiques et experts des questions maritimes se réunissent dans la cité bretonne afin d’aborder la place cruciale des océans dans nos écosystèmes et leur protection à l’échelle internationale.
C’est sur les côtes de la mer d’Iroise que se tient depuis mercredi 9 et jusqu’au vendredi 11 février le premier sommet international dédié aux océans : le One Ocean Summit. Organisé dans le cadre de la présidence française de l’union européenne sur le modèle des One Planet summits, cette réunion rassemble à Brest chefs d’états du monde entier, ONG, scientifiques, acteurs économiques et experts des questions maritimes.
Pendant trois jours, ces derniers débattent et échangent ainsi autour d’un objectif formulé par Emmanuel Maron dès septembre dernier, lors du congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature à Marseille : « Protéger nos océans ». Le point d’orgue de ce sommet devrait avoir lieu vendredi matin avec la tenue d’un réunion réunissant une quarantaine de chefs d’états sur place ou en visioconférence, dont les représentants marocain, tunisien ou encore portugais et égyptien.
Quels objectifs pour ce sommet ?
Plusieurs ONG et la société civile ont déjà fait connaître leurs attentes vis-à-vis de ce sommet. Dans une tribune publiée dans Le Monde ce lundi, dix-neuf ONG ont notamment appelé à « des annonces politiques majeures qui permettront des avancées scientifiques pour la santé de l’océan mondial ». Elles exigent notamment de lutter plus fermement contre l’exploitation minière en eaux profondes, contre la pêche industrielle ou la profusion de plastiques dans les océans.
Une mesure phare attendue concerne la protection d’au moins 30% des habitats marins à l’horizon 2030, « avec un accent mis sur la protection forte ». Reste à espérer que cette « COP des océans », ne reproduise pas l’échec diplomatique et écologique observé à Glasgow il y a quelques mois.
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