En pleine mutation, l'industrie agroalimentaire fait face à de multiples crises, entre pénuries de ressources humaines et de matières premières, et hausses de prix des énergies. La start-up Pour nourrir demain se saisit des grands enjeux de l'alimentation. Elle invite cent marques à se projeter dans le futur du système alimentaire à l'aide d'une "capsule temporelle".

Que sera notre alimentation dans dix ans ? La question revient sans cesse pour Sylvain Zaffaroni et Marion Mashhady, fondateurs de la start-up Pour Nourrir demain. "Nous sommes deux consommateurs avertis qui avons décidé en 2015 d'améliorer l'industrie alimentaire", commence Sylvain Zaffaroni. Les deux entrepreneurs se présentent ainsi comme des consommateurs inquiets pour l'alimentation de leurs enfants, entre produits transformés et dépendance alimentaire.
Initialement une agence de communication, Pour nourrir demain part à la rencontre des marques agroalimentaires pour "comprendre et mettre en avant le contenu des produits en rayon". Le but : s'interroger sur les moyens d'accéder à une alimentation saine avec un pouvoir d’achat restreint."Tout le monde ne peut pas avoir accès à tous les produits de façon facile", rappelle le fondateur.
Mais depuis le lancement de l'entreprise, de multiples crises ont secoué le secteur alimentaire. "Depuis quelques mois, notre optimisme et notre bienveillance ont été mises à rude épreuve par la Covid-19 et par la guerre en Ukraine. Il y a un vrai stress pour l’avenir, notamment en ce qui concerne les ressources humaines, les ressources de matières premières, le réchauffement climatiq...
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