Pour fabriquer un organisme génétiquement modifié (OGM), les scientifiques ont recours à la transgénèse. Ils introduisent un gène d’intérêt dans son génome. Ce gène peut venir d’une espèce végétale ou animale. Il sera transmis aux générations suivantes.Examinons, étape après étape, la fabrication d’un OGM.
La première étape de la fabrication des OGM est le prélèvement du gène d’intérêt de l’ADN. Cela est rendu possible grâce à des enzymes dites de restriction. Celles-ci sont capables de couper l’ADN en des endroits très particuliers, et donc de couper les parties correspondant au gène.
Plusieurs modifications doivent alors être faites pour adapter le gène prélevé à la nouvelle espèce. La plus importante est d’ajouter un promoteur afin de s’assurer de son expression dans la cellule OGM. Le promoteur le plus utilisé est le promoteur 35S, issu du gène du virus de la mosaïque du chou-fleur.
Une fois isolé, le gène doit être multiplié. Pour ce faire, il est introduit dans une bactérie qui va se reproduire. Il faut ensuite purifier le tout pour ne garder que le gène d’intérêt.
Insertion du gène ou transgénèse
Il existe plusieurs techniques pour insérer le gène dans l’ADN de la cellule. Détaillons les deux les plus utilisées. La première requiert l’utilisation de la bactérie Agrobacterium tumefaciens, qui est capable de s’insérer dans le génome des plantes. Le gène est intégré dans le plasmide de la bactérie, qui le véhicule jusqu’à l’ADN de la cellule à modifier. Cette méthode ne fonctionne que chez certaines espèces : tabac, colza, tomate, pomme de terre melon et tournesol.
La seconde méthode de transgénèse est le canon à gène. Il s’agit de la méthode la plus utilisée en industrie biotechnologique. Les constructions génétiques sont fixées sur des billes microscopiques (diamètre de 1 µm=0,001 mm) en or ou en tungstène. Elles sont alors projetées à très grande vitesse sur les cellules à modifier et traversent leur paroi. Les billes sont ralenties au fur et à mesure qu’elles traversent les différentes couches cellulaires. Quelques-unes des cellules atteintes vont intégrer spontanément les gènes dans leur génome, mais l’intégration du gène se fait de façon aléatoire dans l’ADN de la cellule. La période d’obtention d’une lignée transgénique stable peut durer plusieurs mois.
Bilan du bombardement pour la fabrication des OGM
A cette étape, le gène de résistance à un antibiotique utilisé dans de nombreux OGM va révéler son caractère insidieux. Ce gène est bombardé en même temps que le gène d’intérêt afin de servir de marqueur. Ce gène ne sert à rien pour l’OGM synthétisé. Il est simplement utile pour savoir quelles cellules ont capté le gène d’intérêt. Après l’insertion du gène, les cellules sont mises en contact avec un antibiotique. Celles qui résistent à l’antibiotique ont le gène de résistance à l’antibiotique et donc aussi le gène d’intérêt. Les autres ne les ont pas et sont éliminées.
Le gène de résistance à un antibiotique fonctionne par l’émission d’une protéine qui interagit avec l’organisme et dissocie l’antibiotique en d’autres molécules. L’interaction avec l’organisme de ces molécules n’est pas connue. Pas plus que l’interaction de cette protéine avec les autres protéines présentes dans l’OGM. Depuis 2005, les gènes de résistance à un antibiotique sont interdits pour tout nouvel OGM.
La dernière étape de la fabrication des OGM consiste à générer les futurs graines grâce aux cellules génétiquement modifiées retenues.
OGM contre hybridation
La transgénèse diffère de l’hybridation qui consiste à croiser deux individus de deux variétés, sous-espèces, espèces ou genres différents. L’hybride présente donc un mélange des caractéristiques génétiques des deux parents et est un processus qui se fait à l’état naturel.
L’intérêt de l’hybridation est de transmettre un caractère d’intérêt à une espèce de base et créer ainsi une nouvelle espèce. Cette technique a, par exemple, donné naissance à la clemenvilla, hybridation sans pépin de la clémentine et de la tangerine. La technique des OGM est, quant à elle, totalement artificielle.
Auteur : Matthieu Combe, fondateur du webzine Natura-sciences.com
On ne peut pas balayer du revers de la main les conclusions des travaux du professeur Seralini sur les OGM.
Nous travaillons sur le sujet depuis les années 80 et nous avons toujours pointé du doigt les conséquences de la consommation des OGM sur la santé humaine.
nos travaux portent sur le développement de l’affection chéloïdienne en milieu communautaire depuis les années. Les chéloïdes sont également des tumeurs qui apparaissent sur le tronc des plantes qui abritent de manière endémique la bactérie tuméfaciens. Les populations noires développent de plus en plus ces affections qui sont pratiquement impossibles a traiter.
Nous vous invitons a parcourir nos publications sur le sujet sur le site en objet et sommes a votre disposition pour echanger afin de soutenir les travaux du professeur Seralini.Merci
Il ne suffit pas de pointer du doigt, il faut réaliser des expériences probantes.
Assimiler le crowngall produit chez les plantes par agrobacterium tumefaciens et l’acné chéloidienne relève de la pure absurdité.
Si M Teyssendier qui semble bien s’y connaitre dans les compétences génétiques de l’agrobacterium tuméfaciens affirme que faire la relation entre l’affection chéloïdienne sur l’homme et le crown gall qui se développe au collet des plantes de l’embranchement des spermaphytes de la classe des monocotylédones et des dicotylédones relève de la pure absurdité . c ;est que quelque part il y a problème. De toutes les façons le débat sur la nocivité des OGM est engagé et l’on ne pourra pas éternellement cacher le soleil avec la main.
Maintenant pour les expériences probantes, suffit d’observer la nature pour s’en apercevoir